Le monde scientifique est en émoi, la grotte ariégeoise du Mas d’Azil connue dans le monde entier vient de livrer des informations de la plus haute importance, bouleversant les données issues des fouilles au milieu du XIXe siècle.
Il est vrai qu’à cette époque les investigations étaient destructives (on n’hésitait pas à employer la baramine pour fouiller un site, sans se préoccuper du contexte archéologique, ni de la stratigraphie), l’important était d’arriver à ses fins.
La partie droite de l’Arize qui longe la route a longtemps été réputée archéologiquement stérile surtout après avoir prélevé quantité d’objets mobiliers orphelins de leur contexte lors du percement de la voie de circulation (1895).
Depuis plusieurs semaines, les archéologues de l’INRAP (Institut national de recherche d’archéologie préventive) réalisent des fouilles préventives demandées par la DRAC dans le cadre du projet de revalorisation de ce site classé monument historique.
Au début du mois de décembre, ils ont mis au jour une nouvelle couche archéologique «oubliée» par les fouilles du XIXe dans laquelle ils ont pu trouver des ossements et du matériel archéologique sous une épaisse couche de poussière noire.
Une découverte inespérée qui va permettre de dater au C14 le matériel archéologique mais surtout de contextualiser le mobilier et les objets déjà trouvés dans la grotte (on parle d’ores et déjà d’une fourchette de datation entre 35 000 et 12 000 ans av JC)… Vidéo
ariegenews.com
Vía Association Lithos
miércoles, 11 de enero de 2012
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