P. Wojazer / AFP |
Après sept ans de travaux, le comité
scientifique pour la conservation de la grotte a réussi à stabiliser
l’atmosphère de la cavité et à mieux comprendre les mécanismes qui
régissent sa « respiration »
On a débranché le malade. Il respire seul. »
Après sept ans à la tête du Conseil scientifique de la grotte de
Lascaux, Yves Coppens estime désormais l'atmosphère de la cavité
stabilisée : « Nous avons pris le risque de déconnecter l'assistance
climatique et de stopper le pompage du gaz carbonique, et rien de
dommageable ne s'est produit », raconte aux « Echos » le
paléontologue qui a rendu les clefs de la cavité fin mars, sans pouvoir
organiser le colloque de restitution de ses travaux initialement prévu
ce mois-ci. Mieux : la dizaine d'études d'impact et de programmes de
recherche qui ont été engagés a permis de lever le voile sur un certain
nombre de phénomènes régissant « la respiration » de la « chapelle
Sixtine de la préhistoire ». A commencer par les échanges avec « le
monde du dehors ». « Lascaux est une cavité creusée par les eaux
dans un massif karstique. Elle est vivante parce que sa structure
soluble permet notamment à l'eau d'y pénétrer », détaille le codécouvreur de Lucy. [...] lesechos.fr
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